Feeds:
Articles
Commentaires

Archive for the ‘Personnages’ Category

L’Argentine est devenue championne du monde en battant en finale du Mondial de hockey sur gazon féminin l’équipe favorite des Pays-Bas hier à Rosario (Santa Fé). Les Argentines se sont imposées 3 buts à 1.

C’est le deuxième titre mondial décroché par l’Argentine après le sacre de 2002, en y battant, déjà les Pays-Bas. Il s’agissait pour les Néerlandaises de la 10e finale mondiale de leur histoire avec au bout 6 titres de championne du monde, mais le dernier remonte à 2006.

Considérée comme la meilleure hockeyeuse de tous les temps,  Luciana Aymar n’a pas failli à sa réputation lors de la Coupe du Monde. Elle a été choisie encore une fois, la meilleure joueuse du Mondial.

Read Full Post »

Helmut Ditsch est parti du pays à la fin des années 80, déçu par les galeries d’art et les critiques.  Maintenant il veut retourner avec le mérite d’être devenu l’artiste argentin le plus cher de l’histoire. L’académie locale reste sceptique par rapport à la valeur de ses oeuvres, des paysages monumentaux et hyperréalistes . Et lui, qui sait de ce dédain, en rit  tandis qu’il exhibe le contrat de vente de « La Mer II » en US$ 865.000 dollars.

Helmut, de 48 ans, explique que cette vente coïncide avec un moment personnel très triste. Marion, son épouse pendant presque vingt ans, vient de mourir d’un cancer. « Elle a été très importante dans ma carrière et spécialement dans la production de » La Mer « . Elle est tombée malade pendant que je peignais ce tableau et un peu de cette tristesse y est présente « .

Quelques milliers de fortunés ont pu voir « La Mer II » en 2006 dans la Foire du Livre. Malheureusement  très peu de l’oeuvre de Helmut est passée par l’Argentine. Il en a fait  une exposition en 2001, dans le Musée National de Beaux Arts. Aujourd’hui, la majorité de ses tableaux se trouvent dans des édifices gouvernementaux et des entreprises de l’Irlande,  l’Espagne,  l’Allemagne,  l’Italie,  l’Angleterre,  l’Autriche et le Chili.

http://www.helmut-ditsch.com

Read Full Post »

La dépouille du Général José de San Martín repose  depuis 1880  dans la Chapelle Nuestra Señora de la Paz, située dans la Cathédrale Métropolitaine et veillée de façon permanente par deux soldats du corps prestigieux des Grenadiers à Cheval.

Le Libertador est mort le 17 août 1850 à  Boulogne-Sur-Mer, en France, pays auquel il était arrivé après un exil volontaire commencé en 1824. A ce moment-là il était accompagné de sa fille Mercedes et son gendre, Mariano Balcarce,  porteur de son désir posthume : que ses restes reposent dans sa Patrie.

Le cercueil a été construit par le sculpteur français Carrier Belleuse, selon l’influence romantique, néoclassique du style français.

La Chapelle Nuestra Señora de la Paz est située dans la nef droite du temple. Le Mausolée du Libertador est  presque entièrement en marbre rose, la base en marbre rouge de France et la pierre tombale en marbre rouge impérial. Le sarcophage est de couleur noire.

Les restes de San Martín sont entourés de trois sculptures féminines qui représentent  chacun des pays qu’il a libérés : L’Argentine, le Chili et le Pérou.  A côté se trouvent des urnes avec les restes des Généraux Juan Gregorio Las Heras et Tomás Guido et ceux du Soldat Inconnu de l’Indépendance.

Sur la façade de la Cathédrale métropolitaine est écrite la phrase suivante :  “Aquí descansan los restos del Capitán General D. José de San Martín y del Soldado Desconocido de la Independencia. ¡Salúdalos!”. (Ici reposent  les restes du Capitaine Général José de San Martín et du Soldat Inconnu de l’Indépendance. Saluez-les ! ). La meilleure façon de rendre hommage à tous ceux qui ont combattu pour notre Liberté.

Read Full Post »

Les 200 ans de la Révolution qui a préparé la voie pour l’indépendance argentine seront fêtés pendant toute l’année et dans tout le territoire du pays avec différentes activités et inaugurations qui prépareront le terrain pour la grande festivité qui aura le 25 mai 2010 comme acte central.

Dans l’agenda du site officiel du Bicentenaire sont détaillées toutes les activités programmées.

Synthèse de la Révolution de Mai 1810.

La Révolution de Mai fut le processus historique qui entraîna la rupture des liens coloniaux avec l’Espagne en 1810 et ouvra le chemin de l’indépendance du pays le 9 juillet 1816. Les évènements de Mai ne firent que cristalliser un mouvement émancipateur cherchant depuis 1806, une plus grande participation politique et économique des créoles. Ainsi, le 22 mai 1810, après ll’arrivée des nouvelles de la chute de la couronne espagnole entre les mains des français, les créoles convoquèrent à un  “Cabildo Abierto” (Conseil Municipal Ouvert) qui dut être accepté par le Vice-roi Cisneros, représentant de l’Espagne dans le pays. Après quatre jours de débats et de révoltes, les intégrants prirent la décision de conformer une Assemblée créole qui assumerait le Gouvernement de la Nation tant que la Couronne espagnole était libérée de la domination française. Ainsi, le gouvernement populaire fut formé par des intellectuels et militaires créoles qui luttaient depuis des années pour la révolution indépendantiste : Cornelio Saavedra, Juan Jose Castelli, Manuel Belgrano, Miguel d’Azcuénaga, Manuel Alberti, Domingo Matheu, Juan Larrea, Juan Jose Paso et Mariano Moreno. À partir de ce fait, la lutte pour l’indépendance fut un chemin inévitable aboutissant au Congrès de Tucuman du 9 juillet 1816.

http://www.bicentenario.argentina.ar

Read Full Post »

Le pédiatre Fernando Polack reçoit aujourd’hui la même distinction mondiale qu’ont méritée des chercheurs comme Albert Sabin, pour la création du vaccin contre la polio, et Robert Chanock, pour la découverte du virus sincicial respiratoire (VSR, qui cause des bronchiolites), et les virus de la parainfluenza.

Le prix  E. Mead  Johnson que la Société de Recherche Pédiatrique décerne depuis 1939, reconnaît l’apport de la recherche en pédiatrie. Polack, directeur de la Fondation Infant et maître de conférences du Département de Pédiatrie de l’Université de Vanderbilt, le recevra aujourd’hui au Canada.

Avec son équipe, il a détecté les gènes responsables de la bronchiolite grave, il a révélé les mécanismes de protection du lait maternel contre les virus respiratoires, il a identifié  la population infantile comme la plus touchée par la Grippe A (H1N1) et a résolu une des plus grandes énigmes immunologiques des dernières 40 années (la raison de l’échec en 1968 du vaccin contre le VSR).

« Je pense à ceux qui m’ont aidé dans ma carrière et le poids qu’ils ont eu dans   beaucoup de choses parfois intangibles, mais décisives au moment de définir mon sort. C’est pourquoi, il est tellement agréable de pouvoir aider les plus jeunes à jouir de faire de la Science pour améliorer la santé des enfants, et créer l’espace pour qu’ils développent leur potentiel », a dit Polack par e-mail depuis Vancouver.

http://www.lanacion.com.ar/nota.asp?nota_id=1260463

Read Full Post »

De centaines de fans d’Argentine et de l’Amérique Latine pleurent le décès de Sandro, un des plus populaires chanteurs et auteurs argentins.

Il est mort hier, à 64 ans, un mois et demi après avoir subi une triple greffe de coeur et de poumons.

L’explosion de son succès a eu lieu dans les années 60. Avec sa bande “Sandro y los de Fuego” il chantait en espagnol des chansons de The Beatles, Elvis Presley et les Rollings Stones parmi d’autres.

Avec le temps, Sandro sut changer son style en adoptant le profil plus populaire des balades romantiques et “boleros” . A partir de là, il ne cessa pas de combler les stades et de battre les records de ventes.

Ses chansons “Rosa, Rosa”, “Trigal”, “Penumbras”, “Tengo” parmi beaucoup d’autres sont encore écoutées par les petits-enfants de ceux qui furent ses fans des années 60-70.

Notre cher Sandro n’est pas mort. Il sera toujours vivant dans les paroles de ses chansons et sa musique.

Read Full Post »

Si vous voulez apprecier l’Argentine dans tous ses aspects, vous devez regarder les photos d’ Aldo Sessa.

Ce photographe argentin mondialement reconnu est une fabrique d’images inoubliables et dont la source est intarrissable. Sa passion, son intuition et sa vision l’ont transformé en quelque trente années à  la tête de Sessa Editores en portraitiste de l’Argentine. Avec 250 expositions et 30 livres d’Art, il gratifie l’Argentine en photographiant ses monuments naturels et les beautés de ses paysages.

Les sites d’Aldo Sessa:

http://www.aldosessa.com.ar

http://www.sessaeditores.com.ar/web

http://www.aldosessaphotogallery.com

Read Full Post »

sosa250Mercedes Sosa, notre chère “Negra”,  s’est éteinte aujourd’hui dans un hôpital de Buenos Aires. Elle avait 74 ans.

Figure de proue de la chanson populaire et folklorique en Amérique latine, Mercedes Sosa était affectueusement surnommée «La Negra» par ses fans.

La «Voix de l’Amérique latine», qui avait enregistré plus de 70 albums, avait été nominée le mois dernier pour trois Grammy Awards latino, pour son dernier album, Cantora 1, sur lequel elle interprète des grands classiques de la région avec des stars Shakira, Fito Paez, Gustavo Cerati, Julieta Venegas, Joan Manuel Serrat, Joaquin Sabina, Lila Downs ou Calle 13.

Née dans la province de Tucuman, Mercedes Sosa avait commencé sa carrière très jeune, subissant la censure en Argentine de la part des gouvernements militaires en raison de son soutien aux mouvements de gauche.

En 1979, en pleine dictature, elle était arrêtée sur scène en plein concert à La Plata, son public étant également interpellé. Elle partait quelques jours plus tard pour l’exil, entre Paris et Madrid, avant de regagner l’Argentine en 1982, pendant les dernières heures de la junte militaire. Les années de la répression menée par les militaire auront fait quelque 30 000 victimes, mortes ou disparues, selon les organisations de défense des droits de l’homme.

Parmi les plus grands succès de l’interprète à la voix reconnaissable entre toutes, on trouve Gracias a la vida et Si se calla el cantor.

Read Full Post »

L’inauguration d’une statue de Mafalda, l’héroïne de bande dessinée la plus connue d’Amérique latine, en présence de Quino, son créateur, a attiré des centaines de personnes émues et nostalgiques dimanche à Buenos Airesmafalda 2

« Tout cela m’impressionne beaucoup, je ne sais pas quoi dire », a déclaré le dessinateur Joaquin Salvador Lavado, alias « Quino », 77 ans, visiblement ému, alors qu’on découvrait la statue face à l’immeuble où il avait créé le personnage en 1964, dans le quartier historique de San Telmo (Chile et Defensa).

« Cela me touche de la laisser là, toute seule », a-t-il ajouté en regardant la statue de l’héroïne, oeuvre de Pablo Irrgang, 43 ans, représentée assise sur un banc en robe verte, les mains sur les genoux, comme si elle posait.

Des collègues de Quino lui ont rendu un hommage appuyé. « Il nous représente tous », a affirmé Hermenegildo Sabat, d’origine uruguayenne. « Les dessinateurs argentins ne seraient rien sans lui », a dit Miguel Rep.

« C’est comme si la ville avait été dynamitée en 1973, quand Mafalda a cessé de paraître », a assuré Rep, ajoutant: « A chaque fois que je la relis, c’est une Buenos Aires heureuse que je retrouve ».

Read Full Post »

SanMartin

Général et homme politique, José de San Martín est né le 25 février 1778 à Yapeyú dans la Province de Corrientes.

Fils d’un officier espagnol, il fut élevé en Europe et combattit Napoléon Ier en entrant dans l’armée espagnole (1808-1811), il s’y distingua, ce qui lui valut le grade de colonel. Quand il apprit que son pays natal avait entrepris de reconquérir sa liberté, il se rendit en Argentine.

Il prépara l’oeuvre de libération en organisant une armée entraînée et disciplinée, avec laquelle il battit les troupes de la monarchie espagnole en 1813 lors de la bataille de San Lorenzo, ce qui assura l’indépendance de l’Argentine (1816). Afin que cette liberté ne soit pas remise en cause, il était nécessaire de chasser les soldats du roi des pays voisins. C’est pourquoi, au côté de Bernardo O’Higgins, il franchit les Andes et libéra le Chili lors des célèbres victoires de Chacabuco en 1817 et de Maipu en 1818. Il participa de même à la libération du Pérou  dont il devint le protecteur en 1821, mais ne pouvant déloger l’armée espagnole des Andes, il sollicita l’aide de Simón Bolívar. A la suite de leur entrevue à Guayaquil en 1822, San Martin décida de laisser le champ libre au Libérateur.

Malgré son désir de mener une vie rétirée dans sa patrie, il dut s’en éloigner pour rester fidèle à sa décision de ne pas participer aux luttes internes et jamais dégainer le sabre contre ses compatriotes. Il mourut à Boulogne–sur-mer (France) le 17 août 1850.

Il y eut une cohérence totale entre sa vie publique et sa vie privée marquées par son patriotisme, son altruisme, son humilité, sa moralité, sa responsabilité et sa capacité dans l’exercice de ses fonctions.

Il fut proclamé Père de la Patrie et Libérateur de trois nations.

Read Full Post »

Older Posts »