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Posts Tagged ‘Argentine’

Le touriste qui arrive à la Boca se promène sur Caminito, pose à côté du faux Maradona, s’émerveille devant les danseurs de tango, achète un souvenir et, tout au plus, mange quelque chose dans un restaurant.

Mais il y a une autre Boca, beaucoup plus authentique et  partie fondamentale de l’histoire de Buenos Aires, un quartier unique et méconnu qui veut ouvrir ses portes aux touristes et aux Argentins.  La “Red Turismo Sostenible La Boca-Barracas » offre des circuits alternatifs pour connaître l’intérieur des “conventillos”, des ateliers d’artistes, des“bodegones”, des musées, des centres culturels et des associations civiles.

Il s’agit de cinq circuits sur 10,2 kilomètres comprenant deux clubs traditionnels;  deux importants groupes de théâtre communautaire (Circuito Cultural Barracas y Grupo de Teatro  Catalinas Sur);  trois coopératives;  quatre institutions culturelles dela Boca;  cinq organisations consacrées à la  promotion sociale,  six institutions remarquables (dont La Iglesia de San Juan Evangelista et Bomberos Voluntarios de La Boca);  douze musées, des galeries et des centres culturels; douze locaux de restauration et dix-neuf espaces d’artistes.

Pendant le parcours “Siguiendo las Vias” vous visiterez des “conventillos”, la maison de l’artiste Marjan Grum, la milonga Le Malevaje (la maison a été atelier du peintre Rómulo Macció), le Conventillo du Peintre et l’Association des Voisins de la Boca.

www.redbocabarracas.org.ar

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Fondée le 6 juillet 1573 par Jerónimo Luis de Cabrera, la ville de Córdoba (chef-lieu de la province homonyme) est une destination choisie par de milliers de touristes arrivant depuis tout le pays et l’étranger.

Son emplacement privilégié aux pieds des “ sierras de Córdoba”, sa riche histoire liée aux événements décisifs du passé argentin, sa dynamique vie culturelle, son activité économique florissante et pôle éducatif indéniable à niveau international font de Córdoba une ville à ne pas manquer.

Placée dans le centre d’Argentine entre les 360 et 480 mts. sur le niveau de la mer et à 710 km de Buenos Aires,  Córdoba avec plus de 1.300.000 habitants  est la deuxième ville en importance du pays. Un autre trait distinctif de la Capitale Provinciale est sa grande population universitaire et ses nombreuses maisons d’étude, autant publiques que privées.

Celui qui visitera Córdoba pourra parcourir son Centre Historique et découvrir la beauté de l’architecture où  la modernité se succède à l’héritage colonial des Jésuites.  L’Histoire se fait vive à chaque pas dans cette ville. La Manzana Jesuítica, ancien quartier jésuite, est un des lieux à ne pas manquer. Arrivés en 1599 à Cordoba, les jésuites ont fortement marqués la vie de la cité, tant au niveau religieux, de l’éducation, de l’économie et l’architecture. Ils y fondèrent en 1613 une des plus prestigieuses universités d’Amérique Latine.

Le périmètre de la vieille ville est construit sur la rive sud du Río Primero (ou Suquía), au centre d’une vallée entourée de ravins, la fameuse Cañada qui donne à la ville une physionomie très particulière.

La région jouit d’un climat agréable et las Sierras de Córdoba sont réputées pour leur bon air

Si vous venez en Argentine pour la premiere fois, alors ciblez plutôt la ville de Córdoba plus une estancia par exemple celle de Alta Gracia qui vous permettra ainsi de visiter aussi cette localité.  Inutile d’etre motorisé, pour Córdoba tout le centre à pied, sinon le reste de la ville en taxi ( un peu moins cher qu’à Buenos Aires ). Ensuite Alta Gracia en minibus. Compter au minimum 4 jours.

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A l’époque coloniale beaucoup de familles modestes avaient une entreprise familière dont les revenus servaient à couvrir leurs besoins basiques.  Il y en avaient qui confectionnaient des cigares, des tissus et des repas typiques qu’elles vendaient dans les rues de la ville.

Très tôt le matin on entendait les vendeurs ambulants offrant leurs produits : des bougies, des balais, de l’eau, du lait, des empanadas, etc. Après le long  parcour des rues de Buenos Aires, ils s’installaient sous les arcades de la “Plaza Mayor”.

Les pastelitos étaient sur la longue liste de préparations faites à la maison vendues dans les rues et spécialement élaborées pour les fêtes nationales.

Aujourd’hui, les pastelitos font partie du folklore national des Argentins, sont un des accompagnements parfaits du maté et  sont toujours présents dans les célébrations des fêtes nationales.  Bien que le pastelito traditionnel soit fourré de confiture de coing (dulce de membrillo) il y en a aussi à la confiture de patate douce (dulce de batata).

Recette

Ingrédients:

Pour la pâte feuilletée:

. 500 g de farine

. 150 g de beurre

. 150 g de beurre pour le beurrage

. 1 tasse d’eau

. 1 pincée de sel

. 500 g de confiture de coing

. de l’huile à frire

. 400 g de sucre.

Mélangez la farine avec le sel et la disposer en couronne. Mettez au centre le beurre (150 g) coupé en dés et commencez a former la pâte en y ajoutant de l’eau doucement. Laissez reposer 20 minutes.

Etalez la pâte à 1 cm d’épaisseur. Posez dessus 50 g de beurre ramolli et pliez en trois. Etalez la pâte une deuxième fois et répétez l’opération avec 50 g de beurre, pliez en trois. Laissez reposer au frigo pendant 30 minutes.

Etalez la pâte froide à 3 mm d’épaisseur et détaillez des carrés de 8 cm . Deux carrés de pâte seront nécessaires pour chaque pastelito. Disposez un cube de confiture de coing sur une portion de pâte et couvrez avec une autre faisant attention que les pointes du carré inférieur ne coïncident pas avec celles du carré supérieur pour former ainsi une étoile à 8 pointes.  Avant de couvrir mouillez les bords avec de l’eau pour bien les souder.

Faire frire les pastelitos dans de l’huile et saupoudrez-les de sucre.

C’est croustillant et moelleux… que c’est bon !!!

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La ville de Buenos Aires a ses ícônes qui la caractérisent dont l’Obelisco placé au centre de la  Plaza de la República, dans le croisement des Avenues Corrientes et 9 de Julio,  en plein centre porteño.

Sa construction fut finie en mai 1936 pour commémorer le 400ème anniversaire de la première fondation de  Buenos Aires. Sa hauteur est de 67 mètres et sur chacun de ses quatre côtés il y a des inscriptions rappelant un fait historique porteño : la première fondation, en 1536; la séconde et définitive, en 1580; la première fois où fut arboré le drapeau national dans la ville, en 1812 (dans l’église de San Nicolás, qui était exactement à l’endroit de l’actuel obélisque); et la désignation de Buenos Aires comme capitale argentine en 1880. Sur la base du côté sud se trouve aussi un sonnet de Baldomero Fernandéz Moreno.

L’oeuvre fut confiée à Alberto Prebisch, un des principaux architectes du modernisme argentin et concepteur du Théâtre Grand Rex (rues Corrientes et Suipacha). L’Obelisco est fait de pierre blanche de la Provincia de Córdoba. Son unique porte d’entrée est sur le côté ouest où un escalier de 206 marches conduit  jusqu’aux quatre fenêtres du sommet.

El Obelisco est un lieu de diverses activités culturelles (habituellement parrainées par le gouvernement de la ville) et d’autres événements. C’est le lieu de rassemblement des porteños amateurs de sports pour célébrer la victoire de leur équipe, en particulier de l’équipe nationale de football et aussi pour manifester leur opinion contre le gouvernement ou un parti politique. Il a également été utilisé par plusieurs troupes d’acrobates pour accomplir des actes de haute voltige

Très résisté au début, aujourd’hui l’Obelisco est un des symboles architectoniques  de Buenos Aires et point de repère pour beaucoup de touristes.

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Voir les Chutes d’Iguazú pendant la nuit et à la lueur de la pleine lune est une expérience unique et inoubliable qui vaut la peine d’être vécue. Pendant les quatre saisons et depuis le crépuscule jusqu’à bien entrée la nuit, la lune surprend avec ses changements de couleur à mesure qu’elle atteint sa plénitude.

La luminosité de la lune permet de faire des promenades pendant cinq nuits de chaque mois organisées d’après les horaires de la sortie de la lune. L’excursion à la lueur de la lune peut être achetée auprès du Bureau du Parc National Iguazú ou des agences de voyages de Puerto Iguazú.

Pendant l’excursion on parcourt les passerelles dans l’obscurité pour arriver au mirador de la Garganta del Diablo,  le saut le plus important du côté argentin. C’est un spectacle éblouissant ! Comme un réflecteur, la lune illumine  les chutes blanches, qui prennent alors des nuances argentées, n’ayant rien à voir avec l’aspect qu’elles ont dans la journée.

Quelques règles à respecter : silence absolu pour ne pas gêner la voix de la jungle, pas de cigarettes pour garder le doux parfum qu’elle dégage et pas de flash pour ne pas altérer le paysage. Si vous les respectez, vous aurez alors droit à un spectacle féerique et magnifique, une expérience mystérieuse et des sensations fortes.

Pendant toutes les excursions les touristes sont accompagnés de guides de tourisme et de gardiens du parc.

www.iguazuargentina.com

http://news.iguazuargentina.com/downloads/calendario_2011.jpg

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La provoleta, fromage provolone grillé au barbecue est une entrée ou accompagnement classique de l”Asado argentino”. Il faut dire que la vraie provoleta est une marque d’origine appelée “Queso provolone hilado argentino”.

Voilà quelques astuces de la cuisson  pour qu’elle conserve sa forme et soit croustillante à l’extérieur et moelleuse à l’intérieur.

Il faut sortir le fromage du frigo quelques heures à l’avance pour qu’il durcisse un peu. De cette façon il y aura une fine couche qui maintiendra la forme et deviendra croustillante sur les braises.

On pose la provoleta sur le barbecue loin de la chaleur forte des braises. Dépendant de la qualité du fromage, en 15 minutes on obtient la cuisson juste des deux côtés pour qu’elle soit dorée et moelleuse.

On la sert sur une assiette arrosée d’huile d’olive et garnie d’origan, ají molido (poivron rouge moulu) et thym.

Le convive doit attendre la provoleta et pas l’inverse. Elle est délicieuse très croustillante à l’extérieur et  moelleuse à l’intérieur, il faut donc la manger juste après la cuisson.

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Vous pourrez peut-être distinguer les Argentins des autres Sud-Américains par leur fréquente utilisation de l’interjection “Che”.  Ernesto Guevara l’utilisait habituellement à tel point qu’elle est devenue son surnom reconnu partout dans le monde.

“Che” est un des nombreux mots empruntés aux langues autochtones qui ont enrichi celle du conquérant en incorporant une partie de la cosmovisión des peuples originaires. Selon la version la plus repandue, le mot “Che” nous arrive de la langue des mapuches, peuple indigène dont la dénomination signifie “des gens du terroir” (mapa=terroir et che=gens/personne).

Nous ne disons pas “Che” à n’importe qui, seulement à ceux avec qui nous avons beaucoup de confiance, spécialement les amis, et  généralement nous l’accompagnons du prénom de la personne à qui nous nous adressons : “Che Pedro, vení” (Eh Pedro, viens ici!),  “Che, ¿qué contás?”  (Et toi, comment ça va?). L’utilisation du “Che” comme appellatif de confiance pourrait être assimilée à la grande prédilection par les vocatifs affectueux qui caractérise notre langue.

Comme il arrive avec ces vocatifs affectueux, le choix du “Che” pour se diriger à une autre personne dépend de subtiles – et généralement inconscients- critères d’adéquation définis principalement par les rôles des participants dans la conversation. En Argentine, le “che” va toujours accompagné du tutoiement.

L’Argentine est connue dans toute l’Amérique Latine comme le pays du“Che”.

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Le “chinchulín “ forme partie des “achuras” (abats) , il peut être de boeuf, de veau ou d’agneau.  C’est  la partie première de l’intestin grêle d’environ trois mètres de long. Avant de le mettre sur la “parrilla” il est parfois coupé en rondelles ou tressé .

La majorité des connaisseurs préfère ne pas les tresser.  Certains “asadores” les trempent pendant 10 minutes dans du vinaigre ou du jus de citron  avant de les mettre sur la parrilla. Il convient de rappeler que c’est une des “achuras” dont la cuisson est la plus longue.

Il y a plusieurs manières de les griller à la braise mais c’est essentiel de les laver, les égoutter et les cuisiner à feu modéré au début puis vif jusqu’à ce qu’ ils soient dorés et croustillants. Saler à la fin.

Un vrai régal de la parrillada argentine !!!

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Le bon “cebador” de maté (celui qui le prépare) sait quelles sont les règles à suivre pour obtenir un maté parfait. Pour celui qui ne les connaît pas, voilà cette liste de ce qu’il ne doit jamais faire s’il veut que les autres “cebadores” le respectent.

1. Ne pas utiliser de sucre ni de l’édulcorant. Ceci est un péché mortel. Le maté est amer, et point. Toute autre variante va à l’encontre de cette boisson qui est robuste et savoureuse telle que la nature nous l’offre.

2. Ne pas remuer la bombilla (la paille). La bombilla ne doit pas être utilisée pour soulever “la yerba”. On ne touche pas à la bombilla.

3. Ne jamais souffler la bombilla. Quand le maté est dur, il y a des gens qui  soufflent la bombilla pour améliorer le transit de la boisson mais il n’y a rien de plus désagréable ni inconsidéré.  Ceci pourrait la remplir de microbes que les autres ne doivent pas absorber.

4. Ne jamais préparer les matés avec de l’eau bouillie. L’eau bouillie risque de brûler la yerba et de la rendre amère.  Un bon “cebador” est toujours attentif à la température de l’eau qui ne doit jamais bouillir.

5. Ne pas couper le maté avec de l’eau froide du robinet. Le chlore de l’eau courante  diminue la saveur du maté. Si l’eau est très chaude il faut la laisser refroidir.

6. Ne jamais offrir un maté froid. Ceci est un signe de dédain. Si l’eau refroidit, le cebador reprend l’opération dès le départ, il réchauffe l’eau, renouvelle la yerba et recommence une nouvelle ronde.

7. Ne jamais reutiliser la yerba. Quand un maté a déjà donné toute la saveur de la plante, la yerba ne sert  plus.  Il faut vider complètement le récipient et le remplir de yerba une fois de plus.

8. Ne pas faire d’ incursions dans des mélanges new age. Qu’est-ce que c’est  cela de combiner le maté avec de la menthe ou  de l’écorce d’orange ou de citron? Le maté a déjà sa saveur vigoureuse. Si vous n’en êtes pas satisfait il suffit de changer de marque de yerba.

9. Ne jamais voler le maté d’un autre. Dans une ronde de “materos” (buveurs de maté) le maté passe par plusieurs mains et aucun n’a le droit de couper le trajet et de voler la place d’un autre. C’est une grande offence qui aux temps de gauchos était résolue avec le “facón” (couteau).

10. Ne laisser pas des mies dans la bombilla. Si  nous savons tous que le maté est une coutume considérée par certains comme peu hygiénique, nous devons veiller au rite pour ne pas le rendre plus dégoûtant. Si on prend du maté avec des biscuits, avant de boire il faut se nettoyer la bouche.

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L’Argentine est devenue championne du monde en battant en finale du Mondial de hockey sur gazon féminin l’équipe favorite des Pays-Bas hier à Rosario (Santa Fé). Les Argentines se sont imposées 3 buts à 1.

C’est le deuxième titre mondial décroché par l’Argentine après le sacre de 2002, en y battant, déjà les Pays-Bas. Il s’agissait pour les Néerlandaises de la 10e finale mondiale de leur histoire avec au bout 6 titres de championne du monde, mais le dernier remonte à 2006.

Considérée comme la meilleure hockeyeuse de tous les temps,  Luciana Aymar n’a pas failli à sa réputation lors de la Coupe du Monde. Elle a été choisie encore une fois, la meilleure joueuse du Mondial.

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